Blanchiment des dents

Combien de temps dure le traitement ?

Le blanchiment à la maison est dʼune durée moyenne de 2 à 3 semaines à raison de 1 heure par jour. Vous portez vos gouttières remplies de gel de blanchiment pour une durée minimale de 60 minutes (jour ou nuit) et arrêtez lorsque le résultat voulu est atteint. À noter que si vous éprouvez une sensibilité après le retrait des gouttières, il faut arrêter ou suspendre le traitement et appeler votre dentiste.

Que faire si mes dents demeurent sensibles après le traitement de blanchiment ?

Pendant le traitement, certaines personnes peuvent éprouver une sensibilité ou une douleur dentaire. Ces sensations sont tout à fait normales et généralement modérées, mais leur degré varie en fonction de votre sensibilité. En principe, les symptômes disparaissent dans les 24 heures suivant l’arrêt du blanchiment. Toutefois, elle peut persister plus longtemps dans de rares cas. Si cela vous arrive, il est suggéré de remplir vos gouttières de pâte désensibilisante à base de fluor donnée par votre dentiste et de porter les gouttières pour la nuit. Si la sensibilité persiste malgré lʼarrêt du blanchiment et le port des gouttières avec un produit désensibilisant, contactez votre dentiste.

Est-ce que le blanchiment peut être nocif pour la surface de mes dents ?

Non.  Même si lʼémail des dents est altéré au niveau microscopique lors du blanchiment, les minéraux contenus dans la salive contribue à reminéraliser la structure de lʼémail endommagée. En fait, la décalcification causée par un traitement de blanchiment est équivalente à la consommation dʼun jus dʼorange. À noter que la consommation de jus citrins ou dʼaliments acides au quotidien est beaucoup plus nocive pour lʼémail de vos dents que ne peut lʼêtre un traitement de blanchiment.

Puis-je faire blanchir les dents même si je suis enceinte ?

Non. Il est préférable dʼéviter le blanchiment lors dʼune grossesse ou de lʼallaitement.

Le traitement de canal

Quʼest-ce quʼun traitement de canal?

Le traitement de canal consiste à retirer la pulpe dentaire (le nerf) qui est infectée ou qui a subi un traumatisme important. La dent est nettoyée minutieusement et un matériau obturateur, la Gutta Percha, est inséré dans la dent. Le traitement de canal permet dʼéviter lʼextraction dans plusieurs situations.

Quand est-il nécessaire dʼeffectuer un traitement de canal?

Lorsque la pulpe dentaire est endommagée, il est nécessaire de la retirer afin de conserver la dent en bouche. Ce dommage peut être causé par : une carie profonde, un traumatisme ou une fissure dans la dent permettant le passage de bactéries. Ces situations peuvent entrainer une douleur ou une inflammation. Par contre, il est possible que la dent sʼinfecte et meurt sans aucune douleur. Une dent morte non traitée entrainera une destruction de lʼos ainsi quʼun abcès associé à des douleurs importantes.

Comment se déroule les rendez-vous pour un traitement de canal?

Le traitement de canal peut prendre un ou plusieurs rendez-vous dépendant de lʼanatomie des canaux et de la complexité de la dent. Tout dʼabord, une ouverture doit être faite afin dʼaccéder à la pulpe dentaire. Ensuite le nerf infecté est retiré et les canaux nettoyés à lʼaide dʼinstruments de précision. La dernière étape consiste à obturer les canaux avec un matériau appelé Gutta Percha. Entre chaque rendez-vous, votre dentiste placera dans la dent un matériau temporaire afin de fermer la cavité dʼaccès. Une fois le traitement de canal complété, la dent devra être restaurée de façon permanente. Votre dentiste pourra vous conseiller sur la restauration idéale selon votre situation particulière. Il est possible que vous ressentiez une légère douleur au site du traitement de canal entre les rendez-vous et même dans les semaines suivant la fin du traitement. Cet inconfort est normal et rentrera dans lʼordre. Si votre situation vous inquiète, nʼhésitez pas à contacter votre dentiste.

L’extraction des dents de sagesse

Est-ce douloureux?

Non.  Pendant la durée de lʼintervention, il nʼy a aucune inquiétude à avoir car lʼanesthésie locale est très efficace. Bien que certaines personnes peuvent ressentir de la pression lorsque la dent est enlevée, la plupart des gens ne savent même pas quand celle-ci est sortie. Lors de la consultation, des antidouleurs vous seront prescrits. Ceux-ci sont très efficaces chez la grande majorité des patients, et ils soulagent 80 % de la douleur. Il peut donc subsister une sensibilité de légère à moyenne, surtout lors des premières heures après le ”dégel” de lʼanesthésie. Il est alors recommandé de mettre de la glace, de sʼallonger et de se reposer

De quoi vais-je avoir lʼair après?

Il est normal dʼenfler après sʼêtre fait enlever les dents de sagesse. Le pire de lʼenflure est noté toujours à peu près 24 heures après lʼintervention pour durer environ trois jours. Lʼintensité et la durée varient cependant beaucoup entre les individus et selon la difficulté du cas. Un bleu peut même apparaitre vers la fin de lʼenflure, et se résorber, en général, au bout dʼune semaine.

Vais-je saigner longtemps ?

Non.  En sortant de la clinique, des compresses de coton vous seront remises pour les appliquer sur les plaies en mordant afin de créer une pression.  Ces compresses pourront être changées aux trente minutes au besoin.  Un saignement normal peut durer environ 2 à 3 heures. Certaines personnes auront une salive rosée les premiers jours suivants la chirurgie, ce qui est tout à fait normal.

Est-ce quʼil y a des risques graves à lʼintervention ?

Non.  Les risques dʼinfection sont donc très minimes. Si jamais cette situation survenait, des antibiotiques vous seront prescrits. Toute extraction de dents de sagesse inférieures représente un risque minime de paresthésie. Cela signifie que le nerf qui se situe au bout des racines des dents du bas peut dans certain cas être irrité lors de la sortie de la dent même si aucun instrument ne touche à cette région. Il peut alors survenir picotement ou un engourdissement de la lèvre inférieure et du menton qui peut durer de plusieurs jours à quelques mois. Il ne faut pas sʼen inquiéter, car cʼest une condition qui est rarement permanente, et représente un risque normal de moins que 1%.